Vous trouverez ici des conseils et réglementations destinés aux apiculteurs, débutants comme professionnels.
Vous pouvez consulter l’intégralité de l’arrêté de la préfecture de la Creuse concernant l’apiculture, ou lire le résumé des principales mesures ci-dessous.
Résumé de l’arrêté concernant l’apiculture en Creuse
[…] Les ruches peuplées ne doivent pas être placées à moins de 20 mètres de la voie publique et des propriétés voisines.
Toutefois, cette distance minimum est ramenée à 10 mètres lorsque l’envol des abeilles se fait à l’opposé de la voie publique ou des propriétés voisines.
Dans le cas où les propriétés voisines sont des bois, des landes ou des friches, la distance est de 5 mètres au moins.
Elle est de 30 mètres au moins si les propriétés voisines sont des établissements à caractère collectif (hôpitaux, écoles, casernes, etc…).
[…] Toutefois, des dispositions spéciales d’emplacement peuvent être prises par le Préfet sur proposition du Directeur des Services Vétérinaires ou sur demande motivée des intéressés.
[…] ne sont assujetties à aucune prescription de distance les ruches isolées des propriétés voisines ou des chemins publics par un mur, une palissade en planches jointes, une haie vive ou sèche, sans solution de continuité. Ces clôtures doivent avoir une hauteur de 2 mètres au-dessus du niveau de la planche d’envol la plus élevée et s’étendre sur au moins 2 mètres de chaque côté de la ruche.
[…]
Le léchage des hausses
Beaucoup de nouveaux apiculteurs nous interrogent sur la façon de procéder pour permettre aux abeilles de butiner le dernier nectar restant dans les hausses après extraction à la centrifugeuse.
C’est une opération à réaliser après la récolte, qui a surtout pour but de protéger les cires des hausses de l’invasion des teignes. Elle est pratiquée en général par les apiculteurs disposant de moins de 50 ruches.
En aucun cas ces hausses ne doivent être dispersées au sol, près du rucher, et laissées à la pleine disposition des abeilles comme souvent observé, même s’il ne s’agit que de quelques hausses, car le risque de pillage des colonies du rucher, jamais bien loin, est alors important. Ce pillage pouvant aller de l’attaque du voisinage par les abeilles, jusqu’à la destruction des colonies environnantes les plus fragiles. Il est donc impératif de limiter l’accès des butineuses aux hausses encore mielleuses. Pour ce faire une solution simple est de procéder comme sur le cliché ci-dessous.
Superposer jusqu’à 8 hausses à faire lécher sur un plateau de fond de ruche, couvrir avec un couvre-cadres, protégé de la pluie avec un toit. Poser à l’entrée, au bas de chaque de pile ainsi constituée un réducteur permettant de limiter l’accès aux butineuses. Ce réducteur pourra être un liteau de la largeur de l’entrée, de section 24 x 6 m/m reposant sur 2 supports de même section et de 5cm de longueur. Il restera ainsi un passage de seulement 6 m/m sur toute la largeur de la planche d’envol.
Après 4 à 5 jours les abeilles auront achevé le léchage des cadres : les hausses pourront être retirées il sera vérifié qu’il ne subsiste pas sur certains cadres, des zones ayant conservé du pollen déposé par les abeilles lors d’un élevage de couvain dans la hausse. Ces secteurs, très appréciées de la teigne devront être éliminés. Les hausses seront ensuite stockées pour l’hivernage dans un endroit sec et frais. Insérer si possible entre chaque hausse une à deux feuilles vertes de noyer, qui reste un bon répulsif contre la teigne. Pensez également à la protection hivernale de vos hausses contre les rongeurs
Nota : le plateau de fond de ruche et le réducteur d’accès pourront être remplacés par un plateau en bois ou contreplaqué sur lequel il aura été fixé un liteau de 6/8×24 m/m pour surélever la hausse de sur 3 cotés permettant ainsi l’accès limité des abeilles.
LA LUTTE CONTRE LE VARROA
LE VARROA ET LA MISE EN HIVERNAGE
La récolte est faite, le miel est extrait, la miellerie nettoyée et nos abeilles ?
Après une petite pause dans la ponte, l’activité est maintenant bien reprise.
Et le varroa ?
- Avec la chaleur et le couvain qui se développe, il profite de la situation.
- Dès la récolte vous avez traité vos ruches (inserts ou varromed en 3 passages à six jours d’intervalle). Mais ça ne suffit pas ! Il faut absolument vérifier si le traitement a été efficace.
Pour cela on doit évaluer les varroas résiduels, ceux qui ont échappé aux traitements.
Il faut mettre un lange (plastique blanc, modèle au dépôt de matériel) et compter le nombre de chutes journalières.
En se référant au tableau ci-dessous, on peut en déduire la conduite à tenir, tout est OK ou de nouveaux traitements s’imposent.
Les abeilles d’hiver naissent fin août et en septembre. Elles vont assurer l’hivernage et le redémarrage au printemps. Pour cela elles ont besoin d’une alimentation riche avec du pollen de bonne qualité pour développer leurs corps gras et le taux de protéines dans l’hémolymphe.
Si le varroa exerce une pression trop importante dans la colonie, il est facile de deviner la suite, la colonie va s’effondrer au tout début du printemps malgré des provisions encore bien réelles.
D’où l’importance des traitements et des contrôles.
LA LUTTE CONTRE LE FRELON ASIATIQUE
LE FRELON ASIATIQUE
QUAND PIEGER ?
Au printemps ==> pour attraper les nouvelles reines,
En Juillet, Août, Septembre ==> pour diminuer la pression sur les ruches,
En Octobre ==> pour capturer les jeunes reines avant leur diapause.
QUEL APPAT ?
Le plus courant : Bière + vin blanc + sirop de fruit rouge,
A essayer : 1 litre eau + 400 g sucre + 10 à 12 g de levure de boulanger fraîche.
OBSERVATIONS :
Une ruche seule sera plus attaquée qu’un rucher de plusieurs ruches,
Les ruches avec plateaux grillagés attirent encore plus les frelons,
Depuis l’année dernière, beaucoup d’apiculteurs ont remarqué une plus grande agressivité des frelons européens.